Docteur Kadoch

Gynécologue Accoucheur à Paris.

Chirurgien, Obstétricien.

RDV Mondocteur.fr RDV Doctolib.fr

Dans la peau de mon gynéco, suite...

Paru dans le Figaro du 25.03.2009, par Sandra de Vivies

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VACCINATION ANTI PAPILLOMA VIRUS

Gynécologie de l'adolescente.

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La puberté

La puberté normale intervient vers l’âge de 9-10 ans chez la jeune fille et met en scène de nombreux changements génitaux, corporels, psychiques qui auront pour but la mise en place des fonctions reproductives.

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La consultation chez le gynécologue

Introduction :

Il existe globalement 2 situations qui vont amener une femme à consulter son gynécologue.

Soit la patiente consulte dans le cadre d’une consultation gynécologique systématique. La patiente ne présente donc à priori pas de pathologies gynécologiques. Cet examen s’inscrit donc dans une démarche de dépistage.

Soit la patiente présente une pathologie gynécologique qui la motive à consulter son gynécologue dans le cadre d’une démarche diagnostique.

Quoi qu’il en soit, c’est à votre médecin gynécologue qu’il incombe de ne pas transformer cette consultation en une épreuve pénible et contraignante. Il lui doit donc de s’adapter à votre situation, votre contexte et votre psychisme afin de vous mettre en confiance et de réaliser les meilleures conditions nécessaires à l’examen clinique.

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Mastose des seins

Il s'agit d'une maladie bénigne des seins.

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Infection gynécologique à Chamydia

La bactérie Chlamydiae est un germe intracellulaire générateur d’infections gynécologiques hautes (cervicite, annexite) et urinaires (urétrite) se traduisant par des douleurs abdominales, de la fièvre, une leucorrhée et des saignements en dehors des règles.

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LA RESERVE OVARIENNE

POTENTIEL DE FERTILITE

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PILULE DU LENDEMAIN

Le but d’une contraception d’urgence est d’eviter une grossesse après un rapport sexuel possiblement fécondant.

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Kystes bénins de l'ovaire

Introduction :

Le terme de tumeurs bénignes du kyste de l’ovaire englobe plusieurs pathologies allant du simple kyste fonctionnel lié au fonctionnement normal de l’ovaire jusqu’au kyste organique potentiellement malin.

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Lésions précancereuses du col utérin

Dysplasies cervicales

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Pertes vaginales

Leucorrhée ou pertes vaginales (terme féminin, singulier)

C’est un écoulement non sanglant provenant de l’appareil génital féminin.

Cet écoulement peut être :

-soit physiologique par un mécanisme de sécrétion endocervicale, ce que l’on appelle la glaire cervicale, ou par un mécanisme de desquamation vaginale,

-soit pathologique témoin d’une infection.

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Ménopause

Définitions

C’est la disparition définitive du cycle menstruel, secondaire à l’épuisement du capital folliculaire ovarien.

C’est une étape physiologique du vieillissement normal de la femme.

L’âge médian de la ménopause est en Europe compris entre 50 ans et 52 ans.

En France, 10 millions de femme sont concernées.

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Examen prénuptial

L’examen prénuptial est obligatoire pour tout mariage civil et débouche sur la remise d’un certificat valable pendant 2 mois. (Art. 63 du code civil et Art L.153 du code de santé publique)

Ses objectifs sont :

-Bilan médical

-Prévention obstétricale

-Education du couple

Il comprend 2 consultations et concerne les deux membres du couple.

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Les prolapsus

DEFINITION :

Un prolapsus est la chute d’un organe ou d’une partie d’un organe par suite du relâchement des ses moyens de fixité. Les prolapsus génitaux concernent les organes pelviens comme l’utérus, la vessie et le rectum. C’est une pathologie fréquente de la femme âgée.

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Infection génitale de la femme : salpingite aiguë

Une salpingite est une inflammation d’une ou des deux trompes de Fallope, le plus souvent associée à une infection utérine (endométrite). Cette infection concerne anatomiquement l’utérus et ses annexes, elle touche l’ensemble de l’appareil génital, on parle d’infection utéro-annexielle.

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Dyspareunies

Les dyspareunies sont des douleurs survenant lors des rapports sexuels.

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Fibrome uterin

Tumeur bénigne, la plus fréquente chez la femme en âge de procréer.

Développée aux dépens du muscle utérin.

Vascularisé, souvent multiple.

Synonymes : myome, leïomyome.

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Endométriose

C’est la présence de tissu endométrial (utérin) situé en dehors de l’utérus. Ce tissu peut se greffer en tout point du petit bassin (sur le péritoine, sur les ovaires, la cloison recto vaginale) voire de l’organisme. Elle touche environ 2% des femmes, principalement les femmes jeunes, âgées de 30 – 35 ans.

La physiologie de l’endométriose est complexe : le tissu endométrial extra-utérin se comporte comme l’endomètre : il est douloureux et il saigne lors des règles.

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Hémorragies génitales

Les hémorragies génitales sont une des causes les plus fréquentes de consultation gynécologique. Les causes sont à distinguer selon l’âge de la patiente (période pubertaire, période d’activité génitale ou ménopause). Cependant, une grossesse doit toujours être écartée, et notamment une grossesse extra utérine. Mais des règles normales peuvent aussi entraîner une hémorragie génitale, leurs caractères habituels (durée, abondance, régularité, date des dernières règles…) sont donc toujours demandés, ainsi que les méthodes de contraception, en plus des antécédents médico-chirurgicaux, gynécologiques et obstétriques.

Voici une liste de causes à évoquer selon l’âge des patientes, mais qui sont développées dans d’autres chapitres de ce site :

-Causes gravidiques : GEU, fausse couche, grossesse normale, puis causes d’hémorragies de la grossesse

-Causes organiques : plaie vulvo vaginale, corps étranger intra vaginal, cancer du col, fibrome, cancer de l’endomètre, tumeur ovarienne

-Causes infectieuses : salpingite, vulvite, vulvo-vaginite, cervicite, endométrite

-Causes fonctionnelles : déséquilibre hormonal, insuffisance lutéale, hyperplasie ou atrophie de l’endomètre

-Causes iatrogènes : contraception par pilule oestro-progestative, par stérilet, traitement hormonal substitutif, prise d’anticoagulants.

-Causes générales : entre autres, anomalies de l’hémostase

Chaque cas est particulier et doit être vu en consultation, d’autant plus que le saignement est important, dure depuis longtemps et avec un retentissement sur l’état général.

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Algies pelviennes chez la femme

Les douleurs pelviennes chez la femme peuvent être rangées dans différentes cases :

-les algies pelviennes aigues

-les algies pelviennes cycliques

-les algies pelviennes chroniques (>6mois)

Algies pelviennes AIGUES :

On se souviendra d’abord que toute douleur pelvienne chez une femme en âge de procréer peut être une grossesse extra utérine. C’est un diagnostic à éliminer en priorité compte tenu des conséquences dramatiques que peut avoir cette pathologie.

-Grossesse Extra Utérine (GEU) (cf. fiche GEU)

-Avortement spontané précoce (cf. fiche hémorragie du 1er trimestre)

-Salpingite aigue (cf. fiche salpingite)

-Torsion d’annexe (cf. fiche tumeurs ovariennes)

-Rupture d’un kyste ovarien (cf. fiche tumeurs ovariennes)

-Hémorragie intra kystique (cf. fiche tumeurs ovariennes)

-Syndrome intermenstruel

Le syndrome intermenstruel est contemporain de l’ovulation. Il est lié à la rupture du follicule mûr. Il en résulte une douleur pelvienne survenant rapidement en milieu de cycle. Il peut s’y associer des métrorragies en général peu importantes. Les ßhCG seront bien sûr négatives.

-Torsion d’un fibrome en positon sous sereux (cf. fiche fibrome)>

-Nécrobiose aseptique d’un fibrome (cf. fiche fibrome)

Algies pelviennes CYCLIQUES :

-Dysmenorrhée :Ce sont les règles douloureuses. Les symptômes peuvent parfois être très invalidant. Le plus fréquent est la dysménorrhée fonctionnelle, c'est-à-dire sans pathologie associée. On distingue :

-La dysménorrhée primaire de l’adolescente (dès les 1ère règles) qui sont fonctionnelle, moins souvent d’origine malformative

-La dysménorrhée secondaire de la femme (apparition à un moment quelconque de la vie génitale) où il faut rechercher une pathologie sous jacente (endométriose, polype, déplacement d’un stérilet, adénomyose…) avant d’affirmer qu’elles sont fonctionnelles.

-La dysménorrhée précoce : dès le 1er jour

-La dysménorrhée tardive : dans la 2e partie des rêgles

-Syndrome intermenstruel (cf. au dessus)

-Syndrome prémenstruel : C’est un syndrome fréquent (35 à 40% des femmes). L’ensemble des manifestations apparaissent dans les jours précédents les règles et disparaissent au début de celles-ci. Les signes sont variés : tension abdominale à type de ballonnement, tension mammaire, douleurs mammaires, troubles de l’humeur, migraines, fatigue…. Le traitement de ce syndrome repose sur l’administration de progestatifs en 2e partie de cycle.

Algies pelviennes CHRONIQUES :

Ce sont des diagnostics difficiles car le seul symptôme est souvent la douleur. Il faut faire la part entre ce qui est fonctionnelle (sans pathologie associé) et ce qui est organique (lié à une pathologie).

-Endométriose (cf. fiche endométriose)

-Adénomyose:

C’est une endométriose interne ! Elle survient chez la femme multipare en phase de pré ménopause. Il s’y associe des ménorragies et une dysménorrhée secondaire et tardive (cf. dysménorrhée). A l’examen clinique, on retrouve un utérus de consistance dur et augmenté de volume. Le diagnostic sera fait le plus souvent à l’aide de l’hystéroscopie.

-Séquelles d’infections génitales hautes :

C’est la salpingite subaiguë ou chronique. Le germe le plus fréquemment en cause est Chlamydiae trachomatis Le diagnostic se fait par coelioscopie : les annexes sont enflammées avec des adhérences et du liquide dans la cavité péritonéale. Souvent s’y associe de multiples kystes ovariens. Le traitement est médical et repose sur les antibiotiques et les anti-inflammatoires.

-Syndrome de Masters & Allen :

La douleur est liée à un déficit sévère des moyens de fixité de l’utérus lié aux traumatismes obstétricaux. L’examen montre une mobilité anormale du col par rapport au corps utérin. Le traitement est à discuter au cas par cas et consiste en une réparation chirurgicale.

-Rétroversion utérine :

C’est une malposition utérine souvent banale mais pouvant être liée à une endométriose. En effet en position anatomique, l’utérus est basculé vers l’avant. Il en résulte une pesanteur à l’effort, des douleurs pelviennes et anales, des douleurs lors des rapports sexuels (dyspareunie).

-Congestion pelvienne :

La congestion pelvienne est une insuffisance veineuse des veines du petit bassin à l’origine de troubles circulatoires avec des varices.

-Causes extra-génitales :

Il faut aussi penser par la proximité des autres organes à des causes non gynécologiques comme des douleurs ostéo-musculaires, des troubles digestifs ou urinaires.

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Infection urinaire

Définition - Epidémiologie :

L'infection urinaire est l'une des infections les plus courantes chez la femme, à tout âge ! L'important est de savoir différencier les atteintes du bas appareil urinaire (autrement appelées Cystites) des atteintes infectieuses du haut appareil (Pyélonéphrites).

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Contraception

Récapitulatif des différentes méthodes :

-les pilules

-les autres méthodes hormonales

-le stérilet ou dispositif intra-utérin (DIU)

-les contraceptions locales

-les méthodes naturelles

-la stérilisation à visée contraceptive

-la contraception d'urgence

LES PILULES :

Il existe différentes pilules :

-Les pilules associant œstrogènes et progestatifs

-avec différents dosages même si l'œstrogène utilisé est toujours le même

-avec différents types de progestatifs

-avec +/- des différences de dosage des œstrogènes et des progestatifs au cours de la plaquette : ce sont les pilules biphasiques ou triphasiques

des pilules sur 21 ou sur 28 jours

-Les pilules progestatives seules.

Leurs actions :Les pilules œstro-progestatives agissent principalement :

-en bloquant l'ovulation par la mise au repos des ovaires grâce à une combinaison d'hormones de synthèse (les œstrogènes et les progestatifs)

-en modifiant l'endomètre qui est la muqueuse tapissant l'intérieur de l'utérus pour qu'il ne puisse pas accueillir un œuf éventuel

-en modifiant la glaire cervicale pour empêcher les spermatozoïdes de franchir le col.

Les pilules progestatives agissent essentiellement en modifiant la glaire cervicale.

Leur efficacité : Elle est quasiment de 100% à condition de la prendre de façon régulière, sans l'oublier et cela dès le premier comprimé.

Leur mode d'emploi : Il va dépendre du type de pilule prescrit.

Le plus souvent ce sont des plaquettes de 21 comprimés à commencer le premier jour des règles. Puis il faut prendre un comprimé par jour pendant 21 jours, à peu près à la même heure. Suivra un arrêt de 7 jours au cours desquels surviendront les règles et ensuite, une nouvelle plaquette devra être commencée.

Cependant ; il existe aussi des plaquettes de 28 comprimés... Dans ce cas, il faut prendre également un comprimé par jour mais sans arrêt d'une semaine.

Comment les obtenir ? Elles sont en vente en pharmacie prescrite par un médecin (généraliste, gynécologue ou autre...), après un interrogatoire permettant de rechercher des contre-indications, après un examen clinique (poids, tension artérielle, examen des seins et frottis cervico-vaginal) et après des examens biologiques (cholestérol, triglycérides, glycémie à jeun...) à réaliser avant ou dans les 3 mois suivant la première prise.

Quelques contre-indications : L'hypercholestérolémie, l'hypertension, les antécédents d'accidents thrombo-emboliques, certains cancers (cancer du sein et de l'endomètre) et le tabagisme associé à l'âge chez les femmes de plus de 35 ans. Dans ces cas là, il faut envisager une autre méthode contraceptive.

Que faire en cas d'oubli ? :

-Oubli de moins de 12 heures : prendre le comprimé dès le constat de l'oubli et continuer la plaquette

-Oubli de plus de 12 heures : prendre le comprimé et continuer la plaquette en associant une contraception locale (préservatif) jusqu'à la fin de la plaquette. S'il reste moins de 7 comprimés sur la plaquette en cours, il est conseillé d'enchaîner la plaquette suivante sans interruption pour ne pas réduire l'efficacité contraceptive.

LES AUTRES METHODES HORMONALES :

-L'implant

Qu'est ce que c'est ? :C'est un implant sous-cutané composé d'un bâtonnet cylindrique de 4cm de long et de 2mm de large, qui délivre en continu de faibles doses d'un progestatif de synthèse de 3ème génération.

Son action :Il agit en empêchant l'ovulation et en modifiant la glaire cervicale.

Son efficacité :Elle est de 100% pendant 3 ans et cela dès la pose.

Son mode d'emploi :Il se met sous la peau de la face interne du bras, à l'aide d'un applicateur stérile à usage unique après une anesthésie locale. Il se retire aussi après une anesthésie locale, à l'aide d'une petite incision de 2mm, avec une pince. La pose et le retrait sont simples et rapides (environ 1 minute 30 pour la pose et 3 minutes 30 pour le retrait). Il est mis en place par le médecin pendant une consultation, pour 3 ans.

Comment l'obtenir ? :Il est en vente en pharmacie sur prescription médicale et est remboursé par la sécurité sociale.

Quelques contre-indications :Les thromboses évolutives et les affections hépatiques sévères sont des contre-indications absolues.

-L'anneau contraceptif

Qu'est ce que c'est ? :C'est un anneau de 54mm qui délivre une association œstro-progestative de 3ème génération.

Son action :Il agit comme la pilule œstro-progestative en bloquant l'ovulation et en modifiant la glaire cervicale.

Son efficacité :Il est efficace à environ 100% à condition d'être bien utilisé et sans oubli et cela dès la pose du premier anneau.

Son mode d'emploi :Il faut utiliser un anneau par cycle (3 semaines avec anneau et 1 semaine sans). Les règles arrivent la semaine sans anneau. L'insertion et le retrait sont simples comme un tampon avec un doigt en intra-vaginal.

Comment l'obtenir ? :Il est en vente en pharmacie sur prescription médicale mais n'est pas remboursé par la sécurité sociale.

Quelques contre-indications :Les mêmes que la pilule œstro-progestative.

-Le système intra-utérin hormonal

Qu'est ce que c'est ? :C'est un système intra-utérin hormonal contenant un réservoir de 52 mg de progestatif (le lévonorgestrel) sur un support en forme de T.

Son action :Le lévonorgestrel exerce un effet contraceptif à 3 niveaux :

- il ralentit l'épaississement de l'endomètre

- il épaissit la glaire cervicale empêchant le passage des spermatozoïdes

- il prévient l'ovulation chez certaines femmes

Son efficacité :Elle est comparable à celle des pilules œstro-progestatives, elle se manifeste dès l'insertion et dure 5 ans. Cet effet est rapidement réversible dès le retrait.

Son mode d'emploi :Il est mis en place par le médecin pour 5 ans pendant une consultation.

Comment l'obtenir ? :Il est en vente en pharmacie sur prescription médicale.

Quelques contre-indications :Les thrombo-phlébites évolutives, les affections hépatiques sévères et les infections génitales sont des contre-indications absolues.

-Le patch

Qu'est ce que c'est ? :C'est un patch de 20cm² couleur chair, qui délivre une association d'œstro-progestatifs de 3ème génération.

Son action :Il agit en empêchant l'ovulation et en modifiant la glaire cervicale.

Son efficacité :Elle est quasiment de 100% à condition d'être bien utilisé sans oubli et cela dès la première pose et même pendant la semaine d'arrêt.

Son mode d'emploi :Il faut un patch par semaine (3 semaines avec patch et 1 semaine sans patch). Les règles surviennent au cours de la semaine sans patch. Le remplacement doit se faire à un jour fixe de la semaine. Il y a 4 sites d'application possibles : l'abdomen, la face antérieure du bras, les fesses et la partie supérieure du torse. Mais attention, il ne faut pas l'appliquer sur les seins.

Comment l'obtenir ? :Il est en vente en pharmacie sur prescription médicale.

Quelques contre-indications :Les mêmes que la pilule œstro-progestative.

LES PRESERVATIFS :

Masculins :

Qu'est ce que c'est ? :C'est un étui en latex avec ou sans réservoir qui reste la meilleure protection contre les MST (Maladies Sexuellement Transmissible) et le SIDA.

Son action :Au moment de l'éjaculation, le sperme est recueilli dans le préservatif et donc n'est pas répandu dans le vagin.

Son efficacité :Le taux d'échec est inférieur à 5% s'il est bien utilisé. Son efficacité est renforcée s'il est associé à des spermicides.

Son mode d'emploi :S'il ne possède pas de réservoir, laisser 1 à 2cm en haut afin de créer un réservoir. Ensuite, il faut pincer le haut du préservatif entre les doigts pour en chasser l'air. Puis, on le déroule sur le pénis en érection avant toute pénétration, aussi loin que possible. Le petit bourrelet de l'anneau doit être tourné vers l'extérieur.

Comment l'obtenir ? :Il est en vente en pharmacie sans prescription médicale.

Féminins :

Qu'est ce que c'est ? :C'est une gaine cylindrique pré-lubrifiée en polyuréthane. Un anneau interne facilite l'introduction dans le vagin et son maintien pendant le rapport. Un anneau externe repose sur la vulve pour permettre de retenir le préservatif pendant le rapport.

Son efficacité :Elle est comparable à celle du préservatif masculin.

Son mode d'emploi :Il peut être mis à n'importe quel moment avant le rapport sexuel. Il faut d'abord se mettre dans une position confortable (couchée, assise, debout avec un pied posé sur une chaise...). Puis, en le pressant, il faut insérer l'anneau interne au fond du vagin en le poussant aussi loin que possible. L'anneau externe, lui, doit rester à l'extérieur sur la vulve... Pour l'enlever, il est nécessaire de tirer doucement en vrillant le préservatif pour que le sperme ne s'écoule pas au dehors.

Comment l'obtenir ? :Il est en vente en pharmacie sans prescription médicale.

LE STERILET ou DISPOSITIF INTRA-UTERIN :

Qu'est ce que c'est ? :Il existe différentes formes, différentes tailles... C'est le médecin qui choisira le DIU le mieux appropriée.

Il en existe 2 grands types :

-au cuivre : avec une armature en plastique recouverte partiellement de cuivre, ou un manchon de cuivre sans armature en plastique.

-hormonal : cf « les autres méthodes hormonales ». Par la suite, on n'abordera ici que le stérilet en cuivre.

Son action :On ne le sait pas exactement, mais il y a 2 hypothèses : une altération des spermatozoïdes par l'action du cuivre qui empêche la fécondation, ou une modification de l'endomètre qui empêche la nidation de l'œuf.

Son efficacité :Il est efficace dès la pose. A noter que le taux d'échec varie entre 0,1 et 3,1%.

Son mode d'emploi :Il doit être posé par un médecin en principe à la fin des règles. Il est introduit par le col et placé au fond de l'utérus. Les fils du stérilet dépassent du col pour permettre le contrôle du dispositif et pour permettre le retrait. Il dure de 3 à 10 ans selon les stérilets. Le retrait se fait pendant ou après les règles, il est indolore et simple. Une surveillance médicale est nécessaire 1 à 2 fois par an.

Comment l'obtenir ? :Il est en vente en pharmacie sous prescription médicale. Il est remboursé par la sécurité sociale.

Quelques contre-indications :Comme : une infection récente de l'utérus ou des trompes, des antécédents de grossesse extra-utérine, des malformations utérines importantes, des maladies hémorragiques et certains fibromes.

LES CONTRACEPTIONS LOCALES :

Elles sont essentiellement indiquées aux femmes voulant espacer leur grossesse, après 45 ans, qui ont peu de rapports sexuels, pendant l'allaitement ou en cas d'oubli de pilule, avec les préservatifs afin d'augmenter leur efficacité.

-Les spermicides

Qu'est ce que c'est ? :Il en existe plusieurs formes : des ovules, des crèmes ou des éponges.

Leur action :Introduit au fond du vagin avant le rapport sexuel, le spermicide se dissout et se disperse dans le vagin et immobilise les spermatozoïdes.

Son efficacité :S'ils sont bien utilisés, les spermicides ont un taux d'échec d'environ 3 à 5%.

Comment l'obtenir ? :Ils sont en vente en pharmacie sans prescription médicale.

-Les capes et diaphragmes

Qu'est ce que c'est ? :Le diaphragme est une membrane en latex ronde et concave tendue sur un ressort circulaire. Il est placé dans le vagin avant les rapports sexuels pour recouvrir le col de l'utérus. La cape cervicale est une cupule en silicone. Elle est placée au fond du vagin avant les rapports sexuels pour couvrir le col de l'utérus.

Leur action :Ils empêchent le sperme de pénétrer dans le col de l'utérus. A noter qu'ils sont à utiliser avec des spermicides.

Son efficacité :S'ils sont bien utilisés et à tous les rapports sexuels, leur efficacité est supérieure à celle des spermicides seuls et équivalente à celle des préservatifs masculins.

Comment l'obtenir ? :Ils sont en vente en pharmacie le plus souvent sur commande.

LES METHODES NATURELLES :

Historiquement, ce sont les plus utilisées et pourtant ce sont les moins fiables...

-Le retrait ou coït interrompu

L'homme retire son pénis juste avant l'éjaculation pour qu'elle se produise à l'extérieur du vagin. Si le retrait n'est pas effectué à temps, il y a un risque de grossesse. C'est une méthode qui rompt l'harmonie du rapport sexuel.

-L'abstinence périodique

Il s'agit de détecter la phase fertile du cycle menstruel et de s'abstenir d'avoir des rapports sexuels ou d'utiliser des contraceptions locales pendant cette période.

Cette méthode est fondée sur le fait que les spermatozoïdes et les ovules ont une durée de vie de quelques jours. La fécondation ne peut se réaliser que si les rapports sexuels ont lieu quelques jours avant, pendant ou après l'ovulation.

Le moment de l'ovulation est évalué de plusieurs façons :

-La méthode du calendrier ou OGINO : C'est la plus largement connue et pourtant c'est la moins efficace. Elle est basée sur le calcul de la période fertile (ovulation), considérant les autres périodes du cycle comme non à risque de grossesse. Cette méthode est peu fiable car la date de l'ovulation n'est jamais prévisible, elle peut être décalée même si les cycles sont réguliers et de nombreux facteurs peuvent perturber le cycle.

-La méthode des températures : Lors de l'ovulation, la température

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Le Cycle féminin

Une fois la puberté atteinte, les cycles menstruels débutent. Ces cycles durent généralement 28 à 30 jours et commencent par l'apparition des règles.

Une succession de modifications vont se produire dans les ovaires et l'utérus, orchestrée par des molécules spécialisées produites de manière cyclique, les hormones. Elles assurent la communication entre tous les organes de l'appareil génital mais aussi avec l'hypophyse, une glande située à la base du cerveau.

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Interruption Volontaire de Grossesse (IVG)

Le terme LIMITE légal pour pouvoir bénéficier d’une IVG en France est actuellement de 14 semaines d’aménorrhée (autrement dit 14 semaines après la date des dernières règles).

-La PROCEDURE LEGALE est la suivante :

-une 1ère consultation médicale, elle permet de :

-Confirmer et dater la grossesse grâce à un examen gynécologique, un dosage des βHCG (hormones de la grossesse) et une échographie.

-Renseigner la patiente sur les avantages et les aides sociales possibles en cas de maintien de la grossesse.

-Informer la patiente sur les techniques, les risques, les complications et les effets secondaires d’une IVG.

-Remettre à la patiente un livret informatif édité par la DDASS comportant les droits, aides et avantages garantis par la loi aux mères et aux enfants, les possibilités d’adoption.

-Rédiger un certificat attestant que la patiente demande une IVG et se trouve dans les délais légaux.

-un enun entretien social : il est obligatoirement proposé à toute patiente majeure alors qu’il est obligatoire pour les mineures avec remise d’une attestation de consultation.

-un délai de réflexion de 7 jours qui peut être réduit à 2 jours en cas de procédure d’urgence.

-une 2ème consultation médicale : Elle permet de :

-Confirmer par écrit la demande d’IVG.

-Prévoir la contraception ultérieure.

-Vérifier le groupe sanguin et le rhésus de la patiente (si ce dernier est négatif, une prévention d’une immunisation rhésus par une injection de γ-globulines anti-D).

A noter que les patientes mineures non émancipées doivent obtenir l’autorisation d’un des deux parents ou du représentant légal. En l’absence de consentement ou si la mineure veut garder le secret, elle a la possibilité de se faire accompagner dans sa démarche par la personne de son choix.

-Les TECHNIQUES possibles sont les suivantes :

-Les médicaLes médicaments (en général, pour les grossesses de moins de 7 semaines d’aménorrhée) : D’abord 3 comprimés de Mifégyne sont à prendre par la bouche au cours de la 2ème consultation. Ils peuvent être responsables de métrorragies et de douleurs abdominales. Puis 36 à 48 heures plus tard, un comprimé de Cytotec est à prendre sous surveillance médicale. Il y aura une consultation de contrôle à prévoir 8 à 12 jours plus tard pour s’assurer de la réussite de l’IVG.

-La chirurgie (en général, pour les grossesses de plus de 7 semaines d’aménorrhée) : généralement sous anesthésie générale, une aspiration endo-utérine est réalisée au bloc opératoire +/- associée à un curetage doux.

Les COMPLICATIONS : elles sont différentes selon la technique utilisée. Les plus précoces sont les hémorragies, l’échec de l’IVG, les complications infectieuses (endométrites), les rétentions utérines de résidus trophoblastiques. Il peut y avoir des répercussions sur la fertilité ultérieure essentiellement à cause des synéchies endo-utérines.

Il faut savoir que les frais d’IVG sont remboursés par la CPAM : généralement 80% des frais sont pris en charge, la patiente ne paie que le ticket modérateur. Les patientes mineures ou bénéficiant de la CMU sont prises en charge à 100%.

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Interruption médicale de grossesse (IMG)

C’est une interruption de grossesse pratiquée pour motif médical à n’importe quel moment de la grossesse. Le motif médical en question peut-être : -une mise en péril grave de la santé de la femme, dans ce cas on parle d’Interruption Thérapeutique de Grossesse ou ITG -une forte probabilité que l’enfant à naître soit atteint d’une affection incurable au moment du diagnostic (par exemple : trisomie 21, cardiopathies fœtales ou autres malformations…), dans ce cas on parle d’Interruption Médicale de Grossesse ou IMG. Les demandes d’IMG doivent être examinées par une équipe multi-disciplinaire composée entre-autre de gynécologues obstétriciens, généticiens, pédiatres, psychologues…

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