C'était l'examen fondamental en gynécologie avant l'apparition de l'hystéroscopie, fournissant des renseignements d'importance considérable sur l'endocorps, le corps, les trompes et même pour un oeil exercé sur le péritoine péri-tubo-ovarien. Depuis l'apparition de l'endoscopie utérine et de l'échographie, l'hysterosalpingographie a perdu beaucoup de ses indications, mais elle reste néanmoins un examen important, notamment dans les bilans d'infertilité.
Définition
C'est la radiographie des cavités utérines et tubaires rendues opaques par l'injection à l'intérieur de la cavité d'un produit de contraste.
Technique
On utilise comme produit de contraste des substances hydrosolubles à 25 % d'iode qui va être injecté dans l’utérus.
Les indications
- La stérilité : l'hystérosalpingographie fait partie du bilan d'infertilité, elle permet de juger de l'aspect et de la perméabilité tubaire. Elle montre également des anomalies de la cavité utérine - Les antécédents d'avortements à répétition (recherche d'une anomalie utérine portant sur le corps ou d'une béance cervico-isthmique).
Les contre-indications
-La grossesse (et l'examen sera pratiqué au 5e ou 6e jour du cycle, dès la fin de règles)-L'infection pelvienne et génitale évolutive où l'hystérographie risque de provoquer une flambée-L'intolérance aux produits iodés, d'ailleurs exceptionnelle-Les hémorragies abondantes d'origine utérine : les caillots accumulés dans la cavité rendraient impossible l'interprétation des clichés. Il faut avant de pratiquer l'hystérographie tarir l'hémorragie (par la prescription de progestatifs par exemple),-La réalisation récente d'une opacification digestive (lavement baryté) empêcherait l'analyse correcte des images.
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